SHEILA HICKS (1934)

Sheila Hicks est née en 1934 à Hastings dans le Nebraska aux Etats-Unis. Pionnière de l’art textile, Sheila Hicks développe durant toute sa carrière un langage universel. A partir d’un geste séculaire, le tissage, elle réalise des oeuvres faites de laine, soie, coton, lin, qui déploient leurs vives couleurs. En 1954, Sheila Hicks suit les cours de Josef Albers à l’Université de Yale. Durant cette formation, elle obtient une bourse et part pour le Chili en 1957 où elle photographie le travail des tisse- rands. Là, se développe son intérêt pour le travail du tissage. Du- rant toute sa carrière, Sheila Hicks n’a de cesse d’explorer toutes les facettes de ce savoir-faire. Du Mexique, au Chili, de l’Afrique du Sud au Maroc en passant par l’Inde, c’est finalement à Paris que Sheila Hicks établit son atelier. A la faveur d’une rencontre avec Raoul d’Harcourt anthropologue et spécialiste des tissus péruviens, elle étudie avec précision l’art de cette civilisation.

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Sheila Hicks est née en 1934 à Hastings dans le Nebraska aux Etats-Unis. Pionnière de l’art textile, Sheila Hicks développe durant toute sa carrière un langage universel. A partir d’un geste séculaire, le tissage, elle réalise des oeuvres faites de laine, soie, coton, lin, qui déploient leurs vives couleurs. En 1954, Sheila Hicks suit les cours de Josef Albers à l’Université de Yale. Durant cette formation, elle obtient une bourse et part pour le Chili en 1957 où elle photographie le travail des tisserands. Là, se développe son intérêt pour le travail du tissage. Durant toute sa carrière, Sheila Hicks n’a de cesse d’explorer toutes les facettes de ce savoir-faire. Du Mexique, au Chili, de l’Afrique du Sud au Maroc en passant par l’Inde, c’est finalement à Paris que Sheila Hicks établit son atelier. A la faveur d’une rencontre avec Raoul d’Harcourt anthropologue et spécialiste des tissus péruviens, elle étudie avec précision l’art de cette civilisation. Les pièces de Sheila Hicks sont à la croisée des arts, entre sculpture et arts décoratifs. Digne héritière du Bauhaus, elle fait fi des de toute hiérarchie entre arts majeurs et mineurs. Le début de sa carrière est marquée par des collaborations avec des firmes telles que Knoll pour qui elle développe la collection « Inca » en 1965, ou encore avec Artek. Elle travaille aussi avec des personnalités qui ont marqué l’architecture du XXe siècle comme Georg Jensen ou Eero Saarinen pour qui elle conçoit une installation exposée au siège de la chaîne CBS à New York. Elle collabore aussi avec des architectes mexicains tels que Ricardo Legorreta et Luis Barragan. Toute sa carrière Sheila Hicks n’a de cesse de créer des ponts entre architecture, design, et art. Sheila Hicks traite toutes les échelles : de l’infiniment petit au monumental. Ses oeuvres sont de véritables paysages abstraits tissés avec lesquelles le spectateur entretient un rapport émotionnel. Lors d’une interview donnée à l’occasion de son exposition au Centre Pompidou en 2018 Sheila Hicks déclare : « Ce n’est pas de l’art figuratif, ça ne représente rien. Pour vous, une émotion, j’ai envie que ça ne rappelle pas une référence mais une émotion. » L’oeuvre de Sheila Hicks interpelle, la vue d’abord mais c’est aussi un appel au toucher. Les couleurs vibrantes et l’aspect sensoriel des fils tissés des oeuvres de Sheila Hicks captivent les collectionneurs d’art contemporain et de design depuis le début. Dès 1959, le MoMA de New York achète une de ses pièces, « Blue Letter ». Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques comme le Met à New York, le Art Institute de Chicago, le Victoria & Albert Museum à Londres, le Centre Pompidou à Paris…

Œuvres

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