Janine Janet (1913-2000)

Janine Janet est née en 1913 sur l’île de la Réunion, elle passe ses premières années entourées d’une nature exotique et luxuriante qui marque à jamais son esprit et inspirera toute son œuvre.
Après avoir fréquenté l’École des Beaux-Arts de Toulouse et de Paris, elle s’installe définitivement dans la capitale pour étudier à l’École des Arts Décoratifs. Elle mêle ainsi l’imaginaire de son enfance à une formation classique. 
 Au début des années 40, elle crée quelques modèles pour l’éditeur Pierre Frey et pour la maison Christofle, alors dirigée par Jean-Charles Moreux. C’est durant cette période qu’elle commence à travailler la céramique, le métal et le tissu.
 En 1949, elle épouse, le peintre figuratif, Jean-Claude Janet qui l’aidera à développer ses talents pour la peinture et l’aquarelle.

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Janine Janet est née en 1913 sur l’île de la Réunion, elle passe ses premières années entourées d’une nature exotique et luxuriante qui marque à jamais son esprit et inspirera toute son œuvre.
 Après avoir fréquenté l’École des Beaux-Arts de Toulouse et de Paris, elle s’installe définitivement dans la capitale pour étudier à l’École des Arts Décoratifs. Elle mêle ainsi l’imaginaire de son enfance à une formation classique. 
 Au début des années 40, elle crée quelques modèles pour l’éditeur Pierre Frey et pour la maison Christofle, alors dirigée par Jean-Charles Moreux. C’est durant cette période qu’elle commence à travailler la céramique, le métal et le tissu.
En 1949, elle épouse, le peintre figuratif, Jean-Claude Janet qui l’aidera à développer ses talents pour la peinture et l’aquarelle.

Mais ce n’est véritablement qu’en 1952, que sa carrière prend son envol grâce à la naissance d’une relation très complice avec le couturier Cristóbal Balenciaga.
Cette amitié et son talent, lui permettent de mettre en scène – jusqu’au début des années 80 – les vitrines des couturiers de l’âge d’or de la haute couture : Hubert de Givenchy, Pierre Balmain, Pierre Cardin, Christian Dior, Nina Ricci,…
Ils sont séduits par son style empreint d’onirisme et son inspiration qui nous plonge dans la mythologie. Ses décors métamorphiques sont constitués de faunes, nymphes, sirènes, naïades, odalisques, licornes et autres animaux fabuleux. Ils sont faits de bois ou de bronze, parés de clous, paille, coquillages, nacre, corail ou de verre. Elle crée ainsi un univers métissé, mélange à la fois chimérique et enchanteur. 

Janine Janet s’inscrit dans un baroque moderne, apparu dans les années 30, en réaction à un mouvement d’avant-garde devenu trop académique. Jean Cocteau, frappé par son imaginaire, lui confie, en 1959, la création des costumes, masques et sculptures de son dernier film « Le Testament d’Orphée ».

Dans le même temps, elle participe à de nombreuses réalisations de décors et d’aménagements d’intérieurs, pour une clientèle célèbre : Francine Weisweiller, Paul-Louis Weiller, le Prince Ali Khan, Ludmilla Tcherina,… Mais aussi Jean Marais, pour lequel, elle conçoit un cerf – initialement prévu pour Balenciaga – destiné à garder un œil bienveillant sur le portrait, de l’amour de sa vie, Jean Cocteau.
Ce roi de la forêt est identique au grand modèle commandé, en 1967, par le Musée de la Chasse et de la Nature.

Elle reçoit les insignes de Chevalier des Arts et Lettres en 1988.

Œuvres

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